Avec Lilousoleil et Fardoise.

Pour les 19 et 26 novembre Lilou nous propose comme thème pour le tableau du samedi de parcourir l'univers de
BERTHE MORISOT
Lilou nous dit que c'est son peintre préféré, je pense que cela fait aussi très plaisir à beaucoup d'entre nous..

Berthe Marie Pauline Morisot 

née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris, est une artiste peintre française, cofondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'impressionnisme.

Biographie.

Famille:

Berthe Morisot est issue d’une famille bourgeoise. son père Edme Tiburce Morisot, est préfet du département du Cher. Sa mère Marie-Joséphine-Cornélie Thomas est une petite-nièce du peintre Jean Honoré Fragonard.

ses parents lui donnent une très bonne éducation avec une dimension artistique importante et c’est tout naturellement que Berthe commence à peindre. Malheureusement pour elle, elle ne peut intégrer l’école des Beaux-Arts réservée alors aux hommes.

Berthe à deux soeurs  Yves (1838-1893) c'est bien un prénom féminin ici.

Sa deuxième sœur, Edma (1839-1921), pratiquait la peinture avec Berthe . Edma  abandonna ses pinceaux aussitôt après son mariage en mars 1869.

Et un jeune frère  prénommé Tiburce ( comme leur père) né le 11 décembre 1845 à Limoges..

Berthe épouse Eugéne Manet et aura une fille Julie. 

Formation:

Au sein du groupe impressionniste, elle suscite l'admiration et le respect de ses pairs.

Berthe Morisot prend des cours chez Guichard, à Paris à partir de 1862 à 1868, elle est élève de Corot. Elle apprend ainsi à peindre en plein air sur le motif. Berthe qui expose régulièrement aux salons, en 1868 elle rencontre Edouard Manet  et accepte de poser pour lui. La jeune femme est probablement amoureuse du peintre, mais leurs rapports fondés sur une estime réciproque, resteront strictement amicaux.

Morisot délaisse petit à petit la peinture après l’avoir rencontré pour devenir son modèle, puis cherche ensuite à se détacher de lui autant que possible pour reprendre son œuvre de plus belle. Par la suite, elle finira par épouser Manet, non pas Édouard, mais son frère cadet, Eugène. 

Eugène ! Amoureux transi, cet adorable rentier (le seul homme adulte qu’elle ait jamais peint) porte avec empressement son matériel, accroche ses toiles dans les Salons et négocie ses ventes. Si bien que sa mort, un an après la première ébauche du Cerisier, plonge Berthe dans un profond chagrin. Victime d’une pneumonie contractée en soignant sa fille, désormais âgée de 17 ans, l’artiste s’éteint trois ans plus tard, à l’âge de 54 ans. Laissant derrière elle 300 dessins, 183 tableaux, 191 pastels et 240 aquarelles d’une pureté admirable !

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Je vous propose deux tableaux

"Le berceau"

Musée d'Orsay

En 1874, elle expose le berceau . Elle représente une de ses soeurs, Edma, en train de surveiller sa fille endormie, Blanche. C’est le premier tableau de la maternité à apparaître dans l’œuvre de Morisot, bien que le thème devienne plus tard un de ses sujets de prédilection. Le regard d’Edma, son bras gauche plié, une réplique du bras de l’enfant et les yeux fermés du bébé forment une diagonale qui relie la mère à son enfant. Le filet de protection du berceau situé entre le spectateur et le bébé renforce encore le sens de l’intimité et de l’amour maternel exprimé dans l’image.

Et la dernière oeuvre de Berthe Morisot

"Le cerisier"

Musée Marmottan Monet

  cueillons quelques secrets de famille aux branches du radieux Cerisier (1891), bouquet final de la carrière de Morisot…

On entendrait presque les oiseaux chanter dans ce verger irradié de soleil où deux jolies têtes blondes récoltent des cerises sous le ciel bleu ! Berthe Morisot entreprend cette charmante toile d’1,50 mètre de haut, allongée comme un grand ex-voto, dans le jardin de sa maison de Mézy dans les Yvelines. Elle l’achèvera deux ans plus tard à Paris.  Il s’agit là de son œuvre la plus imposante, et l’une de ses ultimes déclarations d’amour à sa fille unique, qui en est le personnage central… D’où ce sentiment de tendresse profonde qui émane de chacune de ses touches !

le feuillage semble l’entourer d’une auréole sacrée, tandis que sa cousine Jeanne Gobillard (future épouse du poète Paul Valéry), de dos et coiffée d’un chapeau de paille, dirige l’attention vers elle en lui tendant un panier d’osier depuis le premier plan. Quant à sa robe blanche, elle est si gorgée de soleil qu’elle semble illuminer toute la toile ! Berthe Morisot a glissé dans ses plis de subtiles irisations de bleu, de rose, de crème et de vert, comme si le tissu absorbait les notes les plus lumineuses du ciel et de la verdure…

 Source: https://www.beauxarts.com/grand-format/le-cerisier-de-berthe-morisot-cueillette-a

 Pour voir les autres participations un petit clic sur Fardoise.

Merci pour ce superbe choix lilousoleil

Pas de tableau la semaine prochaine.