Voici le dernier tableau du samedi pour année 2014  Jean-Marie..

L'Adoration des bergers. 

Musée de peintre et de sculpture de Grenoble

" lieu origine: Jerez de la Fronterre, Chartreuse de Nustra Señora de la Defension."

 Peinture de Francisco de Zurbaran. ( 1598 - 1664 )

En novembre 1598, naît Francisco de Zurbarán à l'ouest Fuente de Cantos, en Espagne, il est le fils de Luis de Zurbarán négociant d'origine basque et d'Isabel Marquez. Très tôt les parents de Zurbarán remarquent le talent artistique de leur fils, ils placent leur enfant en apprentissage en 1614 chez le peintre d'images pieuses Pedro Diaz de Villanueva à Séville.

Il y reçoit des commandes des monastères et des couvents de toute la région environnante pour Llerena, Marchera, Arcos de la Frontera, Jerez de la Frontera et Guadalupe, mais aussi de particuliers et des corporations de marchands, pendant la période de 1630 à 1640, Zurbarán réalise deux grands ensembles : le cycle pour la Chartreuse à Jerez et celui pour le couvent hiéronymite de Guadalupe considéré comme les chefs-d'oeuvre de Zurbarán. 

Retable du maitre autel 1er corps compartiment de droite.

 Etude de œuvre.

On peut séparer le tableau en deux récits séparés dans l'Evangile:

les anges chantant la Gloria in excelsis Deo (Luc, II,14)

et l'Adoration des bergers ( Luc, II, 16-20)

pour associer le ciel à la vie terrestre de l'enfant-Dieu.

Dans la partie terrestre effet de profondeur n'est pas obtenue par la perspective linéaire mais pas observation des volumes et des couleurs. 

La vierge et Joseph occupent la majeur partie de la composition au centre, sous aspect de gens du peuples avec des attitudes simples et grave. Le ravisant visage de la vierge, la grâce de son geste soulevant légèrement le linge où est étendu l'enfant Jésus avec un corps très lumineux éclairant la scène nocturne. Dans la partie de la scène terrestre n'a pas d'autre source lumineuse apparente. La beauté de la scène  marquent une différence subtile avec la rudesse des bergers qui sont placés seulement à gauche ou à droite au second plan

Zurbaran peint avec un grand soins les objets familiers traditionnels:

Agneau au pattes liées, évoque la prémonition de l'Agnus Dei livré aux hommes.

Le panier d'œufs exprime la fécondité, il est aussi le symbole expiation.

 Presque au centre du tableau, la colonne qui disparait dans les nuages crée le lien entre le ciel et la terre.

Le grand ange harpiste symbolise ange qui annonce la nouvelle. pour de nombreux mystiques, surtout espagnols ce serait Gabriel...

Source :

Biographie de Zurbaran 

Editions de la réunion des musées nationaux, Paris 1988. 

Nous continuions avec Ellen Andrée.

pour le Tableau du samedi.

Souvenez-vous de ce beau visage

Elle ressemble peu au personnage dépravé, ravagé que je vais vous montrer dans œuvre de Degas.

Absinthe de Degas.

1875-1876 huile sur toile.(92/68cm) Musée Orsay Paris.

Que voyons nous  un journal, trois tables avec des angles droits et deux personnages, le troisième étant le voyeur c'est à dire le peintre lui même.

 La femme Ellen Andrée devant un verre absinthe. 

 Le grand ami du peintre Marcellin Desboutin devant un autre breuvage  entrain de fumé sa pipe. 

 Pour qu'elle raison la carafe se trouve sur autre table.

La femme s'est elle rapprocher elle même de homme.

 Chacun regarde de son côté sans ce voir.

 L'homme bras coudé sur la table.

 La femme les mains sous la table

Et  pour mieux voir la position des jambes pourquoi il manque un pied à chaque table ...

 Ses différentes positions laissent à penser que Degas les a rapproché. Le sujet principale est situé au centre en couleur et du coup homme en noir sort du cadre.

Le verre absinthe  se trouve sur le point d'or est d'un jaune  froid par rapport  aux autres jaunes. Ce verre est le centre intérêt de la composition..

Pourquoi cette femme élégante boit seule dans un café?

"Tristesse, découragement, solitude"

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Ce tableau nommé "Dans un café" fit scandale à cette époque. une critique condamnera la technique désinvolte aussi bien que la choquante nouveauté du sujet. c'est au printemps 1892 pour exposition de Londres que Degas représentera le tableau  sous le titre de " L'Absinthe ".

 Ellen Andrée  dira ce souvenir vaguement d'avoir posé pour une scène de café pour Degas.

 " Je suis devant une absinthe, Desboutin devant un breuvage innocent, le monde renversé, quoi ! Et nous avons l'air de deux andouilles".

Source: Degas ministère de la culture et de la communication Édition de la réunion des musées nationaux. 1988. 

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voici ma participation Jean-Marie