• Les deux oiseaux

     

    J'avais préparer aussi cette article sur  Les oiseaux. ou  "Les deux oiseaux." 

     Georges Braque (1882-1963)

     Né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963, est un peintre, sculpteur et graveur français.

     

    Le peintre figure parmi les représentants majeurs de l’art moderne en France. Engagé dans l’avant-garde d’abord fauve puis cubiste, l’artiste crée à partir de 1917 des tableaux d’une force énigmatique et silencieuse. Dès cette époque, il décline en série des thèmes comme la figure, la nature morte et l’atelier. En 1953, arrivé au sommet de sa carrière, l’artiste achève Les Oiseaux pour un plafond du Louvre.

     

     L'artiste est allé observer une réserve d'oiseaux en Camargue où il a admiré le vol des flamants roses : « ... j'ai vu passer de grands oiseaux. De cette vision, j'ai tiré des formes aériennes. Les oiseaux m'ont inspiré

     Salle Henri II Musée du Louvre 

    Tableau du samedi.

     

    Les Oiseaux, oeuvre encore intitulée Les Deux oiseaux, est une peinture monumentale réalisée par Georges Braque de 1952 à 1953 pour décorer le plafond de la salle Henri II du musée du Louvre lequel devait être rénové. La commande lui a été faite par Georges Salles, directeur des musées de France. En 1953, la décoration du plafond est inaugurée. L'artiste a réussi à transposer sur le plan monumental un thème intimiste qui lui était cher. Il a résolu le problème posé par le vaste support en utilisant de larges aplats de couleur qui donnent à l'ensemble force et simplicité.

    Tableau du samedi.

    Dans le compartiment central apparaissent deux oiseaux noirs, sans détails, que Braque a entourés d’un épais trait blanc, sur un fond bleu de nuit. L’artiste a renforcé la planéité du plafond en peignant de larges aplats de couleurs sombres, qui contrastent fortement avec les reliefs du décor sculpté et affirment clairement l’aspect pictural de l’œuvre. Le motif de l’oiseau apparaît dès 1929 dans l’œuvre de Georges Braque et reste important jusqu’à sa mort en 1963. Les oiseaux planant ici au plafond renforcent la vision d’une ouverture sur le ciel, à la manière des trompe-l’œil imaginés par les grands artistes de la Renaissance comme Mantegna dans l’oculus de la chambre des Époux Mais les grands volatiles de Braque ont tous quelque chose de fantomatique, et leur signification ne se laisse pas facilement deviner.

    « J’ai été hanté par l’espace et le mouvement », confie le peintre.

    Les ailes déployées dans un ciel infini donnent une sensation de liberté et de légèreté. Présent dans de nombreux tableaux de Braque, l’oiseau devient une signature et représente selon ses mots la « métaphore de la palette aux ailes inspirées ». À la même époque, d’autres artistes peignent des oiseaux et mettent en avant plus clairement leur valeur symbolique, que ce soit la paix dans la Colombe de Pablo Picasso ou la liberté de l’artiste dans « Loplop », un oiseau imaginaire dont Max Ernst fait son alter ego .

      

    Tableau du samedi. 

     Braque tient beaucoup à ses oiseaux, il a conservé jusqu'à sa mort L'Oiseau et son nid, huile et sable sur toile, 130,5 × 173,5 cm,

    Centre Georges Pompidou. « L'Oiseau et son nid, qu'il a gardé jusqu'à sa mort, 

     

     Source

     

     

    « Les Guêpiers d'Europe L'art urbain »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 00:14

    Je connais de nom, mais toute son oeuvre, non... coup de pinceau moderne, merci pour le tout Mireille, bises

    2
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 06:37
    CathyRose

    Pas de doute ce sont bien des oiseaux !
    Après il faut aimer l'art moderne, chacun ses goûts ...
    Belle journée, bisous.
    Cathy

    3
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 07:15

    Je connais l'artiste de nom plutôt que ses oeuvres.... Quant aux "oiseaux bleus", ils me font plus penser à des colombes qu'à des flamands roses... Je ne suis pas très sensible à l'art dit "moderne"....chacun ses goûts...

    Très bonne journée et gros bisous

    4
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 07:44

    Coucou Mireille,

    Une page intéressante et instructive, merci ! Les deux oiseaux de Braque dans cette superbe oeuvre me captivent également. Merci.

    Bises et bon jeudi

     

    5
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 08:09

    oh je connaissais de vue, mais impossible de dire le nom du peintre, merci pour toutes ces informations, c'est fort intéressant. bises.celine

    6
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 08:10

    Un artiste qui a marqué la peinture d'une très belle pierre .J 'aime

    Merci pour ton très bel article

    Bonne journée, bises

    7
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 10:47

    Bonjour Mireille 

    Merci pour cette très belle page 

    Bises et bonne journée

    8
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 11:25

     Ces oiseaux on les retrouve aussi sur sa tombe à Varangéville , une tres belle mosaïque d'ailleurs .

    Je suis en train de me demander si j'ai des photos mais tu peux voir sur google .

     

     

    9
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 11:51

    J'avoue que je ne suis pas si fan que ça.

    Mais merci Mireille pour toutes ces précisions.

    10
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 16:27
    colettedc

    Bonjour Mireille,

    Merci beaucoup pour cet intéressant partage ! J' beaucoup !

    Bonne poursuite de ce jeudi,

    Bises

    11
    evelyne b.
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 16:52
    evelyne b.

    Un bel hommage de Braque à la Camargue que j'aime tant.
    Evelyne

    12
    Vendredi 20 Novembre 2020 à 09:25

    Ah l'Art moderne !

    Où est la difficulté dans ce tableau des oiseaux de G. Braque ?

    Les flamants roses ne doivent pas se reconnaitre, hi hi, ils ont un petit air de corbeau non ?! 

    GBizhous Mireille !

    13
    Jeudi 26 Novembre 2020 à 07:03

    Merci de me faire mieux connaitre 

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