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Par Mireil.29 le 21 Février 2022 à 00:00
Le village et ses artisans.
La forge hélas fermer.
La commune a facilité l'installation d'artisans qui ont investi les anciennes échoppes.
Dans ces belles maisons à colombages au niveau de la place des arceaux de nombreux artisans d'art.
Verriers
Divers ateliers
Un peut plus loin en remontant la long rue vers église .
La fabrique de macarons.
De délicieux petits biscuits à base de fruits secs amandes, noisettes, de sucre et blanc d’œuf.
Une recette simple dans la pure tradition.
Difficile de repartir sans cette petite gourmandise.
Le long des maisons se trouvent des petits banc de pierre long appelés "taoulé".
Autrefois, les femmes y prenaient place pour filer la laine qui servait à tricoter les fameux bérets, qui au demeurant ne sont pas basques mais béarnais. Pour la petite histoire, le vrai béret est en laine tricotée puis feutré pour resserrer les fibres afin qu'il soit imperméable.
A suivre....
19 commentaires -
Par Mireil.29 le 19 Février 2022 à 00:31
Fardoise nous propose de nous pencher sur un détail.
Celui qui fait la différence, celui qui fait que nous aimions un tableau,
un détail et pourquoi vous aimiez un tableau, un artiste, un détail saugrenu,etc..
Ou on reste sur le thème des fleurs
Me voilà plonger dans ma bibliothèque personnel sur
Édouard Manet,
Né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXème siècle.
Naît le 23 janvier 1832 au 5 rue des Petits-Augustins, dans le quartier Saint-Germain-des-Prés dans une famille de la bourgeoisie parisienne. Son père, Auguste était un haut fonctionnaire au ministère de la Justice. Sa mère Eugénie Désirée Manet (née Fournier) était la fille d’un diplomate affecté à Stockholm .
Bien qu’élevé dans une famille austère, le jeune Édouard découvre rapidement le monde artistique grâce à l’influence d’un oncle monarchiste assez excentrique (l'enfant est témoin de ses discussions politiques avec son père, fervent républicain), le capitaine Édouard Fournier, qui fait apprécier les grands maîtres à ses neveux Édouard et Eugène, son frère, dans les galeries du musée du Louvre, les faisant notamment visiter la Galerie espagnole
"Tige de pivoines et sécateur"
1864.
Musée d'Orsay.
La composition de ce tableau est tout à fait inhabituelle pour une nature morte de fleurs..
Manet semble l'avoir traitée comme une composition de chasse à la manière de Chardin et d'Oudry, où bêtes à plume ou poil sont suspendues au mur par une patte.
Le sécateur ouvert, menaçant les fleurs comme une arme, souligne cette transposition peut-être voulue d'une représentation d'animal tué à une fleur coupée.
Pour voir les autres participants un petit clic sur Lilou ou Fardoise.
14 commentaires -
Par Mireil.29 le 17 Février 2022 à 01:57
Nous sommes toujours dans le canton de Bidache au pays basque...
Cette bastide navarraise a été fondée créé en 1288 par Claire de Rabastens, sur un coteau en bordure de la rivière Aran, d'où son nom gascon Bastida de Clarença.
Venant principalement de Bigorre, les habitants se voient octroyer une charte en juillet 1312, par Louis I de Navarre, futur Louis X le Hutin. La naissance de ce village correspond à une nécessité pour la Navarre de créer une ville forte dans cette zone frontière boisée. La Bastide-Clairence, ainsi que son nom l'indique, est une ville forte. L'historien
La Bastide-Clairence accueille peu à peu une population commerçante venue du Sud-Ouest de la France puis d' d'Espagne fuyant l'inquisition, et des Basques des villes et villages aux alentours. Une autre version concernant l'origine de la ville existe. Celle-ci aurait été peuplée notamment de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle appelés les Francos.
Si au XVIe siècle les habitants ne parlent pas le basque, mais le gascon, peu à peu ils adoptent la langue et les coutumes basques. La ville compte au XVIIe siècle 320 maisons et des moulins. De 1575 à 1789, La Bastide de Clairence dépend des seigneurs de Gramont.
La ville compte une importante communauté juive après l'expulsion des juifs portugais.
Un mignon village donc unique rue est bordée d'un ensemble homogène de maisons rouges ou verts. La place des Arceaux et ses maisons à colombages accueillent de nombreux artisans d'art.
Parmis ces maisons très typiques, on distingues deux tendances architecturales:
Le style labourdine avec des maisons à mur pignon, toit à deux pentes, façade en colombage de couleurs rouge et verte sur encorbellements, fenêtres à meneaux et linteaux sculptés.
Un style de maisons Navarraises à toit à deux ou quatre versants .
Blanche plus carrée et plus massive des portes en arc de voûte ainsi que du grès rose sur les façades..
La Bastide-Clairence s'est vu attribuer le label des plus beaux villages de France.
La commune, autrefois dénommée Labastide-Clairence, a été rebaptisée La Bastide-Clairence le 25juin 1988.
A suivre..
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