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Tableau du samedi.
Deux cerveaux pour nous faire travailler.
Fardoise donne le thème et Lilou publie
Par la fenêtre ouverte..
Que voit l'artiste....ou que veut représenter artiste.
c'est la question que je me pose..
La fenêtre fascine les artistes depuis toujours. Dürer, Monet, Magritte etc....
La peinture métaphysique et le surréalisme utilisent abondamment la fenêtre pour remettre en question nos habitudes perceptives. Dedans ou dehors ? Rêve ou réalité ? Fenêtre ou tableau ?
Pour mettre en scène le passage d’un espace à l’autre, d’un niveau de réalité à l’autre.
Impressionniste, Cubiste, mouvement Dada puis Surréaliste.
Né 21 novembre 1890 à lessines dans le Hainaut Belgique et mort à Schaerbeek le 15 août 1967.
Fils de Léopold Magritte, tailleur, et de Régina Bertinchamps, modiste.
Son père est coureur, violemment anticlérical, dépensier, alors que sa mère est une catholique fervente. Dépressive, elle se suicide par noyade dans la Sambre en février 1912.
En octobre 1915 René Magritte abandonne ses études et s'installe à Bruxelles, rue du Midi, non loin de l'Académie des beaux-arts dont il a le projet de suivre les cours en auditeur libre. Avant d'y entrer il peint alors des tableaux de style impressionniste. En 1922, Magritte rencontre Marcel Lecomte et en décembre 1923 Camille Goemans qui, avec Mesens, l’introduisent dans le milieu dada. En février 1924 Magritte, abandonnant son emploi à l'usine de papiers peints Lacroix, séjourne brièvement à Paris à la recherche d'un nouveau travail. De retour à Bruxelles il s'installe à son compte, créant de 1924 à 1928 des projets pour des films, des théâtres, des sociétés automobiles, Il rencontre les surréalistes (André Breton, Paul Éluard, Max Ernst, Salvador Dalí participe à leurs activités. Il participe à une petite entreprise de publicité, une activité alimentaire qu’il n'exerce certainement pas par vocation entre 1918 et 1965.
" La clé des champs ".
On sait que prendre la clé des champs veut dire s'évader
passer du dedans au dehors –
Magritte provoque un malaise avec son tableau.
Les éclats tombent vers l'intérieur, comme ci l'agression vient de l'extérieur, vers nous.
Et pour déranger notre regard, ce qui tombe n'est qu'un fragment de tableau d'un paysage
et non l'illusion de transparence du verre réel.
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Post-impressionniste, Expressionniste puis Surréaliste.
Paul Delvaux naît le vingt-trois septembre 1897 à Antheit (Belgique ) près de Huy décède le 20 juillet 1994 à Furnes,
Son père, Jean Delvaux, est avocat à la Cour d’appel de Bruxelles. Paul Delvaux subit l'ascendant de sa mère (Laure Jamotte), il est élevé dans la crainte du monde féminin. Son milieu familial bourgeois demeure réticent aux goûts que manifeste le jeune Delvaux pour la peinture mais il accepte la voie de l'architecture, à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1916-1917).
Cependant, la vocation de Delvaux est ailleurs... Après ses études, il réalise des tableaux
c'est un peintre post-impressionniste, expressionniste puis surréaliste belge. Il a été inspiré par De Chirico et André Breton mais n’aime pas trop être associé au Surréalisme. Il a étudié à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles auprès de différents artistes belges, qui l'ont influencé.
" La fenêtre ".
Cette peinture a été réalisée en 1936.
"Je voudrais peindre un tableau fabuleux dans lequel je vivrais, dans lequel je pourrais vivre." Paul Delvaux.
Au premier plan, nous pouvons voir une façade d’un bâtiment en briques, de couleur grisâtre, encadrant les bordures du tableau. Au centre, se trouve une fenêtre s’ouvrant sur un paysage extérieur, devant laquelle une femme représentée de dos, admire la nature.
Ce qui m'interpelle est le mélange de deux mondes extérieurs. La façade en briques, qui rappelle peut-être certains bâtiments situés en ville, puis la fenêtre ouverte laissant apparaître un paysage rural. C'est un mélange de deux mondes différents.
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Tags : tableau, Tableau du samedi
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Commentaires
Étonnants, ces deux tableaux "dedans-dehors"... Merci pour les explications concernant les peintres et leurs tableaux...
Le thème est bien "calé" avec l'actualité... on voudrait bien être "dehors" tout en étant pratiquement obligés d'être "dedans"... à part le rêve d'évasion, on n'a pas grand chose....
Très bonne journée et gros bisous
De jolis choix pour ce thème Mireille. Personnellement je n'aime pas le premier, Magritte c'est pas du tout ma tasse de thé. Par contre j'aime beaucoup le second, mais si tu le permets je ne suis pas d'accord avec toi, pourquoi la façade en brique ferait-elle forcément penser à une maison de ville ...? On trouve aussi des maisons de briques à la campagne !
Bon week-end, bisous !
Cathy-
Samedi 18 Avril 2020 à 07:39
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Coucou Mireille,
Deux excellents choix de tableau, mais une préférence pour la fenêtre de René Magritte.
Bises et bon weekend
Ah Magritte... il aimait surprendre ! La clé de champ fait plus penser à une effraction, la nature qui veut entrer chez vous, et la dame à la fenêtre, au titre on attend autre chose... intérieur... en peinture aussi parmi tant il faut savoir se différencier... titre et tableau, merci Mireille, bises
C'est vrai que Magritte a beaucoup peint des fenêtres qui s'ouvrent sur la nature.
Delvvaux je connais depuis quelques années seulement mais j'aime beaucoup.
Je rappelle que tu peux poster deux toiles mais du même peintre.
avec le sourire et merci de ta participation
Bonjour Mireille
voilà une étude parfaite sur ces deux tableaux choisis pour ce thème
J'aime les deux car très différents malgré tout
Merci pour tes explications
Bises
Dans ces deux tableaux on est déconcerté, dans le premier c'est en effet le paysage qui est brisé, et dans le second l'intérieur et l'extérieur sont inversés. Dans le premier on peut voir, peut-être, qu'il faut laisser l'illusion pour se plonger dans la réalité ? Le second c'est plus complexe. Un bon choix qui donne à réfléchir.
Tres bon choix de tableaux pour ces deux artistes qui ont tendance à perturber notre perception de l'extérieur et de l'intérieur .
J'aime beaucoup le tableau de Paul Delvaux qui met l'extérieur à l'intérieur , faut il y voir un lien avec le confinement , peut - être .
Bonne journée
Bises
Ces tableaux sont magnifiques et tes explications sont bien choisies. Merci, Mireille.
Bisous et douce journée.
trés beaux et d 'actualité ces tableaux
je n 'ai pas trouvé si bien
bonne journée mireille
kénavo
Merci pour les explications. Je n'aime pas du tout Magritte, mais j'aime assez le 2eme
Bisous et bon week-end
C'est caractéristique du surréalisme de jeter le trouble dans les esprits. En ce moment on préférerait que les morceaux de verre soient à l'extérieur et imaginer que quelqu'un s'est évadé vers ce beau paysage...Mais voilà, nous devons confiner !
Deux magnifiques choix, Mireille mais, avec une préférence pour le deuxième !
Bon dimanche,
Bises♥
Elles sont formidables ces toiles, elles ont un merveilleux "élan" je trouve
L'inspiration est là et ça fait du bien, on oscille avec joie entre intérieur et extérieur!
Merci à toi,
Vive les couleurs quand on est enfermé...
Belle soirée, amitiés
Cendrine
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Hello Mireille, je suis très impressionnée par ces 2 tableaux aussi
j'apprécie tes explications...s'évader oui mais comment?
intérieur, extérieur...le choix n'est pas facile...
Bon w-end!
Bises,
Mireille du Sablon