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Premier Labeur
sanguine.(1999)
Premier labeur.
Je me souviens de cette matinée qui fut un prélude
De ce qu'allait être pour moi ce métier de laboureur.
Un soir mon père me dit: "Finie maintenant l'étude,
Il est temps d'entrependre un tout autre labeur..."
Et oui! c'était là le sort de tout les paysans.
En classe j'étais des premiers et avide de savoir,
J'étais encore un gamin, j'avais à peine douze ans.
Je dus quitter livres et cahiers, leçons et devoir...
" Petit ! me dit mon père, mangeant sa soupe de haricots,
Demain tu prendras les vaches vieilles et la charrue légère,
Tu mettras tes gros souliers et aussi ta veste de calicot,
Nous partirons avant le jour pour retourner la paguère..."
A cet instant, entre nous un sillon s'est creusé.
J'avais laissé à l'école une toute autre passion...
Sur mon âme froissée un souffle d'amertume est passé:
Je serais donc laboureur, mais non par vocation...
Extrait " chromique d'un paysan en Gascogne".
de Jean Emile Castex.
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Commentaires
1alphomegaJeudi 15 Janvier 2009 à 01:24Combien d'espoirs ont ainsi été brisés sur l'autel du devoir familial! Mon père et ma mère sont passés par ce chemin heureusement ils ont pu changer leur destin . Superbe dessin avec cette couleur de la souffrance.RépondreTrès beau dessin, accompagné d'un poème ô combien vrai à cette époque... Merci et bonne journée Jackie
Il y en a beaucoup des parents qui fondent leurs espoirs sur leur progeniture pour réaliser leur rêves ! Jolie Sanguine et joli texte !Une sanguine pleine d'émotion surtout quand on lit la chronique qui l'accompagne.bises,babsyje regrette quand même que certains n'aient pas pu continuer leur études, il est vrai que maintenant c'est beaucoup plus suivi heureusement d'ailleurs, même si pour certains jeunes l'école es une galère, bizous Mireille ** dgidgi
il est vrai que peu suivaient des études longtemps à l'époque, on avait besoin d'eux pour les travaux de la ferme qui marchait de père en fils depuis des générations, chez moi c'était ainsi ! parfois je me dis que c'est eux qu'avaient raison, aujourd'hui on va à l'école bien tard et pour autant on n'a pas de travail assuré ! jolis cette sanguine et son texte ! bises mireille, bonne soirée
jE TROUVE QUE CETTE SANGUINE ILLUSTRE PARFAITEMENT LE TEXTE LIZAGRECEQu'on soit paysan, berger, marin, tailleur de pierre à cette époque les ainés n'avaient pas le choix
superbe à voir ces sabots, belle sanguine, et un texte très bien trouvé pour accompagner, je te souhaite un bon début de semaine bisous
Merci Revelise mais parfois j'ai du mal à trouver mes textes.Je suis pas aussi douée que toi por écrire.un poème.
Merci pour ces doux moments d'art et de plaisir. Aurélie28matheoVendredi 12 Juillet 2013 à 12:20Un texte superbe!
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