Un grand événement à Quimper que j'ai failli loupé.

Heureusement petit rappel par  le journal local.

 

 

Le musée de Quimper (Finistère) présente, du 1er avril au 31 août, une exposition exceptionnelle d’œuvres des plus grands paysagistes du XIXe siècle

 

L'exposition comprend notamment 82 peintures dont certaines oeuvres majeures

de Turner, Corot, Isabey, Jongkind, Daubigny, Boudin, Redon ou Monet...

 

 

Le projet est né de l'acquisition récente par le musée de deux peintures :

« Vue de Saint-Pol-de-Léon » de 1837

de Louise Joséphine Sarazin de Belmont,

et

« Le Chêne au dolmen dans la forêt de Brocéliande » de 1836 de Jules Coignet.

 

Alors qu'au XVIIIe la Bretagne était une sorte de terra incognito pour la peinture

à l'exception des ports de Lorient, Saint-Malo et Brest.

 

 

Dans les années 1860, la construction de lignes de chemin de fer vers Quimper et Brest décuple le mouvement.

 

 

 les thèmes campagnards sont progressivement remplacés par d'autres relatifs à la mer. Les peintres se regroupent en colonies dans des ports de pêche comme Cancale, le Croisic, Camaret, Douarnenez, et surtout Concarneau.

 

Les peintres s’y installent à la recherche des effets de lumière, des mouvements des nuages, des paysages de marée basse, des rochers aux formes étranges.

Après avoir fait la queue pendant 15 minutes nous pouvons enfin découvrir l'exposition.

 

La visite commence.

 

je fus impressionné par la beauté de l'oeuvre de Turner.

"Le port de Brest, le quai et le château.

C'est le premier tableau que l'on découvre en pénétrant

dans la première salle.

 

Ainsi, on a longtemps cru que "Le port de Brest, le quai et le château" représentait la forteresse de Namur sur la Meuse, Le peintre anglais (1775-1851) a peint cette toile en atelier d'après ses souvenirs, à partir de quelques dessins, après un rapide passage à Brest en 1827.

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Port de Camaret 

Musée d'Orsay Paris.

 

Le peintre Eugène Boudin vient chaque année dans sa belle famille près du Faou.

Il travaille régulièrement à Camaret représente le spectacle des bateaux entre le quai et le "sillon" reconnaissable à la Tour Vauban et la chapelle Notre Dame de Rocamadour.

 

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Jules Coignet (1798 - 1860)

Peint ce tableau  la Roche-Maurice vers 1837

 

Musée des beaux-arts.Dijon. 

Entre Landerneau et Landivisiau au bord de la grande route.

 

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Louise-Joséphine Sarazin de Belmont ( 1790 - 1870)

Vue de Saint Pol-de-Léon 1837.

Musée des beaux-arts. Quimper. 

Il semble que la fontaine ait été inventée afin de créer

une scène de genre au premier plan.

Peinture réalise en atelier à Paris.

 

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Jacques Guiaud (1810 -1876)

Le Calvaire de Tronoan près de Pont-l'Abbé 1875;

Musée des beaux-arts.Brest.

Guiaud séjournant chez son ami Bernier à Bannalec,

se rend dans le pays Bigouden pour admirer ce célèbre calvaire,

dans sa peinture il élimine chapelle et chaumière 

et le représente au niveau de la mer,

suivant un éclairage dramatique évoquant un culte ancien et étrange.

 

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Théodore Gudin ( 1802 - 1880)

Le port de Camaret 1830.

Musée des beaux-arts Quimper.

Après avoir été marin Gudin devient peintre

et se spécialise dans les scènes maritimes.

Tempêtes à Belle-Île-en-Mer.1851.

Musée des beaux-art Quimper.

En 1830 Théodore Gudin fut nommé peintre de la Marine.

Il est l'un des premiers artiste à avoir peint Belle-Ile;

Il est séduit par le romantisme des promontoires rocheux balayés par la tempêtes.

 

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Jean-Baptiste Corot (1796 - 1875.)

Bretonnes à la fontaine, Bourg-de-Batz. 1842-1843;

Musée du Louvre Paris.

Corot séjourne prés de Paimboeuf chez son ami Charles Leroux,

également paysagiste.

Ils excursionnent jusqu'à Croisic,

s'arrêtant à Batz-sur-Mer

pour peindre la dune.

 

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William Parrott. ( 1813 - 1869.)

La Cathédrale Saint-Corentin de Quimper vers 1860.

Musée des beaux-arts Quimper.

Anglais Parrott est un spécialiste des vues topographiques

et urbaines en particulier de la Normandie.

Vient à plusieurs reprise en Bretagne.

Il réalise avec beaucoup de dextérité

de véritable portrait d'une maison à colombage

avec au fond la cathédrale de Quimper.

 

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Paul Huet (1803 - 1869)

Laïta à marée haute vers 1865-1868.

Musée des beaux-arts Quimper.

Novateur du paysage romantique en France Huet effectue

deux longs voyages en Bretagne 1864 et 1865.

Depuis Quimperlé il descend la Laïta en bateau.

A la hauteur du Pouldu il est séduit par l'ampleur du paysage à marée haute

et se place au milieu de la rivière regardant vers l'amont.

 

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Georges Clarin ( 1843 - 1919)

Rochers à Belle-Ile-en-Mer vers 1900.

Musée des beaux-arts Quimper.

 

Georges Clarin est le plus grand ami de la tragédienne Sarah Bernhard.

Il lui fait découvrir Belle-Île

ou elle achète la propriété Clairin .

Y séjournant chaque été

peignant des toiles

ou il donne formes animales aux rochers de la pointe des Poulains.

 

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Charles Daubigny (1817 - 1878)

Entrée de Kérity 1871

Musée des beaux-arts Reims.

Pour son deuxième voyages en Bretagne Charles accompagné de son fils Karl,

également peintre se rend directement à Kérity

un port de la commune de Pemmarc'h.

Il ignore Pont-Aven ou Douarnenez où les peintres se retrouvent.

Il est le premier à aller travailler dans le pays Bigouden.

 

 

Lettre de Charles Baudigny à Henriet 27 septembre 1867.

 

" Un pays couleur de pain bis, très aride grande plaine bordée de rochers noirs au bord de la mer, c'est très vaste et très beau."

 

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Henri Regnault ( 1843 - 1871 )

Rochers de Bretagne 1886.

Musée des beaux-arts Quimper, dépôt du Musée du Louvre.

Avant de partir pour la Villa Medicis après avoir obtenu le prix de Rome.

Regnaud viens à Douanenez et dans le Cap Sizun.

 Il est marqué par le spectacle de la mer affrontant les falaise et passe plusieurs nuits sur les rochers pour mieux éprouvé la nature.

 

Lettre  Henri Regnault à Madame  Saimbris le 30 septembre 1866.

 " Je suis en Bretagne le 4 de ce mois, je travaille est suis exténues de fatigue.

Je devrais être à Paris depuis le 10. Mais comment être le plus fort en face du chaos en face des merveilles du sauvage et de l'horrible, en face de cette mer terrible et presque toujours furieux comme pointe de terre indiscrète qui se permet de s'avancer avec un air menaçant au milieu du brutal océan.

Voici ce qui n'enchaîne ici."

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Claude Monet ( 1840 - 1926) 

Tempête du côté de Belle-Île 1886.

Musée du Louvre Paris.

 

Monet c'est installé à proximité de la côte sud de l'île,

où les sites sont les plus spectaculaires.

Il est confronté à une véritable tempête.

Cela me l'empêche pas de peindre malgré les difficultés de maintenir sa toile.

 

 Trois jours après son arrivée, il donne ses premières impressions à Alice Hoschedé.

" je travaille c'est superbe, mais si différent de la Manche qu'il faut me familiariser avec cette nature.

la mer est de toute beauté, quand au rochers, c'est un amas de grottes, de pointes, d'aiguilles extraordinaires, mais....il faut du temps pour  savoir peindre cela".

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Désolé pour la longueur de cet article.

A bientôt.