Un Rayonnement religieux 1/2.

Bien qu'elle ait été une subdivision de la paroisse de Beuzec-Cap-Sizun jusqu'à la Révolution, pont-Croix eut par sa fonction religieuse, une grande renommée et influence dans toute la Cornouaille.

L'église Notre-Dame-de-Roscudon.

Elle date, pour les partie les plus anciennes du XII ème siècle.

La nef d'apparence romane date du début du XIII ème siècle.

Elle devient paroissiale qu'après la Révolution

Le chœur a été agrandi en 1920, le transept aménagé en 1450 pour recevoir le très beau  clocher dont la flèche haute de 67mètres a servi de modèle pour celle de la cathédrale de Quimper.

 

L'abside polygonale a été refaite en 1540. Sur le flanc droit, ouvre un élégant porche de la fin du XIV ème siècle, coiffé de trois hauts gâbles finement ouvragés.

L'intérieur.

L’intérieur présente de belles voûtes richement ornées de décors peints.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un remarquable mobilier, Retable Saint Nicolas , Retable Saint Joseph , statue Saint Jacques.

 

 

Dans la chapelle absidale, la Céne  en bois doré du XVII ème siècle .

 

Des vitraux du XV au XXème siècle parachève ce décor. 

Verrier de la Passion du Christ.

 

 

A suivre..

 

Samedi 7 mai une petite virée à Pont-Croix.

Petite cité à caractère et qui grimpe.

 Située sur la route de la Point du Raz, entre Douarnenez et Audierne, Pont-Croix, capitale du cap-Sizun, est juchée sur un promontoire dominant la ria du Goyen.

La cité, qui aurait été édifiée au XIème siècle autour d'une motte castrale, est mentionnée dans les écrits des le XIIIème siècle.

Pont Croix est implantée sur le versant d'une colline, en fond d'estuaire. Le passage du Goyen.

Le Goyen serpente sur une trente-six kilomètres. il faisait autrefois tourner des moulins. Le Goyen devient ria à Pont Croix et se prolonge sur Cinq Kilomètres jusqu'à la baie d'Audierme.

Le port et le quai.

(Photo du net.)

Le Porh An Listri ( port aux vaisseaux) 

était très actif entre le XV et le XIX ème siècle.  Autrefois accessible aux navires de haute mer les jours de grandes marées.

Le pont.

A l'origine un gué primitif permettait de franchir le Goyen.

Il est remplacé, des le Moyen Age, par un pont qui  a longtemps été le premier point de passage entre le Pays Bigouden et le Cap-Sizun.

Les Moulins.

Sur le pont un ancien moulin à mer datant du XVIème siècle. Il tirait sa force motrice du flux et reflux des marées. Edifice est restauré en 1991.

En bas de la Grande rue Chène à Pen-ar-Han, se trouve un autre moulin à eau datant du XVIème siècle.

Quartier de Keridreuff.

Ce quartier est l'un des plus anciens bourg faubourg de Pont-Croix, se situe sur la rive gauche du Goyen. Au XIXème siècle, kerideuff était un centre économique important: Minoterie construite en 1866, une usine d'iode, crée après 1870 et ensuite transformée en conserverie et une fabrique de tapisserie disparaît à la suite du krach boursier de 1929.

La Petite rue Chère et la Grande rue Chère.

 

Ces rues aux marches pavées

très escarpées font des éléments

identitaires de cette cité.

 

Elles permettent de descendre

la colline depuis la place

du marché vers le pont et l'ancien port.

  

La Grande rue Chère et la Petite rue Chère

( du verbe choir signifiant chuter,

tomber, associé à leur pente raide)

 

sont bordées de maisons de marchands en granit édifiées entre le XVI et XVIIIème siècle et de jardins clos de hauts murs qui leurs confèrent un charme particulier.

Les foires, halles et marchés.

Pont -Croix est réputée pour ses foires et marchés. Une "Grande Cohue" ( halle) y est mentionnée des 1385. Le champs de foire servait de centre d'échanges agricoles. Les Cornouaillais parcouraient de longues distance pour s'y rendre et faire les affaires ne pouvaient débuter qu'en début d'après-midi.

( Photo du net.)

Dans les années 1960 l'exode rural et l'évolution de l'agriculture entraînent un déclin de ces foires.

 

  A suivre...... 

 

 

 

 

 

 

Avec avec Fradoise et Lilou.  pour le tableau du samedi.

Thème "Les émotions dans l'art."

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Hendrick Coster

( 1615 - 1665  Pays-Bas  )

À l’automne 1638, Coster reçut sa première commande de la cour de Gueldre. Son premier portrait de la vie d’une dame anonyme date de 1642 et porte l’inscription « In Arnhem » (La Haye, Musée Bredius).   Coster peint principalement des patriciens d’Arnhem.  Aucun portrait daté de la période groningue de Coster n’est traçable. Peut-être que dans sa carrière ultérieure, il s’est concentré sur les natures mortes et les performances de genre. Parmi les élèves de Coster figure le célèbre portraitiste Caspar Netscher. Il était venu de Heidelberg à Arnhem avec ses parents et avait été apprenti chez Coster .

 Le nom de Coster était fréquemment associé à des peintures caravagesques avec des scènes aux chandelles, 

 

Enfants faisant de la musique à la lueur des bougies; 

 Hendrick Coster a peint plusieurs scènes avec des enfants où les visages sont illuminés d’en bas par la flamme d’une lumière ombragée. 

La joie de l'enfant chantant et l'admiration du jeune musicien écoutant la belle voix de son compagnon.

Deux belles expressions de joie et admiration dans ces visages.

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Pour voir les autres participations un petit clic sur Fardoise.

 

 

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