• Sur la terre.....

    Par Mireil.29 dans Poémes. le 3 Juin 2009 à 18:56

    Je vais essayer de résoudre mon problème de stockage de photos
    Sinon vous allez faire une cure de poème sur mon site.

    Problème résolu.


    Sur la terre il tombe de la neige,
    Sur la terre il tombe de l'ombre.

    Où sont allées les feuilles sèches?
    Même les feuilles sèches sont mortes,
    Et maintenant de la neige et de l'ombre tombent.

    On dirait de mauvais anges qui heurtent
    Les marteaux rouillés contre les portes,
    Des anges qui nous tuent de souffrances très lentes.

    Et l'horizon, les tristes nues, traînantes...

    Les maisons sont closes comme des tombes sombres,
    Et, partout, c'est de la neige et de l'ombre qui tombent.

    André-Ferdinand Hérold.




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  • L'envie.

    Par Mireil.29 dans Poémes. le 2 Juin 2009 à 23:32


    L'envie de vaincre
    L'envie de hurler
    L'envie de tout abandonner.

    loin de cette folie
    Loin de cette vie
    Loin loin de tout.

    Ne plus verser de larme
    Ne plus penser à rien
    Ne plus avoir peur.

    Allez loin d'ici
    Nager loin, loin
    Ne plus revenir.

    Ce laisser emporter par les flots
    Écouter le bruit de la mer
    Quand tu vas vers les profondeur
    .Ne plus remonter.

     Mais l'envie de vivre est encore là et le cauchemar continue.
    M.F.


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  • Elle voulut......

    Par Mireil.29 dans Poémes. le 1 Juin 2009 à 23:04
    Elle voulut aller sur les flots de la mer
    Et comme un vent bénin soufflait une embellie,
    Nous nous prêtâmes tous à sa belle folie,
    Et nous voilà marchant par le chemin amer.

    le soleil luisait haut dans le ciel calme et lisse,
    Et dans ses cheveux blonds c'étaient des rayons d'or,
    Si bien que nous suivions son pars plus calme encor
    Que le déroulement des vagues,ô délice !

     Des oiseaux blancs volaient alentour mollement,
    Et des voiles au loin s'inclinaient toutes blanches.
    Parfois de grands varechs filaient en longues branches,
    Nos pieds glissaient d'un pur et large mouvement.

    Elle se retourna doucement inquiète
    De ne nous croire pas pleinement rassurés;
    Mais nous voyant joyeux d'être ses préférés,
    Elle reprit sa route et portait haut la tête.

    Paul Verlaine.

     


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